Portrait d’un métier : L’homéopathie pour animaux
 
En France, l’exercice de l’homéopathie et d’autres médecines
alternatives était réservé aux médecins jusqu’il y a quelques
ans. Au cours de la fusion de l’Europe cette loi a été abolie et
adaptée aux normes européennes. Dans d’autres pays
européens, il existe depuis longtemps un métier reconnu dans
lequel des non-médecins exercent des méthodes de médecine
douce, dont l’homéopathie. Un grand nombre des homéopathes
renommés n’étaient pas des médecins. Georgos Vithoulkas,
actuellement l’homéopathe le plus important du monde, n’est
pas médecin lui non plus.
 
Le fait qu’on puisse également soigner les animaux avec l’homéopathie n’est pas très connu
bien que cela se fasse depuis 150 ans.
La connaissance des remèdes, de l’anatomie, de la physiologie et surtout de l’éthologie
générale et de l’espèce à traiter sont indispensables pour un traitement homéopathique efficace
des animaux.
 
Selon le principe de similitude, l’homéopathie cure des symptômes par des substances qui
provoquent les mêmes signes chez un sujet sain. Pour vérifier les effets de ces substances on
les a donné à un grand nombre d’humains et on en a soigneusement documenté les réactions.
À ce jour, les effets sur les animaux n’ont pas été étudiés systématiquement de façon qu’il faut
transférer les expériences faites au cours des études humaines aux animaux. Un animal a
toujours besoin d’un interprète comme il ne peut pas parler. Ce problème peut mener à des
malentendus qui doivent être surmontés par l’homéopathe pour animaux.
 
Interpréter les états d’âme d’un autre être ne sachant pas parler est un grand défi qui ne peut
pas être résolu sans connaissance éthologique. Tant qu’il serait favorable pour un homéopathe
traitant des hommes d’être psychologue, ceci est indispensable pour un homéopathe pour
animaux.
 
Les organes, les tissus et les parties du corps d’un animal ne sont pas forcément identiques à
ceux d’un être humain. Chaque homéopathe sait que les remèdes homéopathiques n’ont pas
seulement un rapport à l’emplacement concerné mais aussi aux genres de tissus. Par exemple,
le sabot n’est pas entouré de peau mais de corne.
 
Les prédilections et les habitudes hors du commun sont des indicateurs importants. Mais là
aussi, il faut se régler sur les particularités d’une espèce et non sur les habitudes humaines. Par
exemple, il est donc sans importance pour le traitement homéopathique qu’un chien préfère la
viande étant donné qu’il est un carnivore.
Ursula Büttner,  Homéopathe pour animaux,  Le Breuchot,  F - 70280 st.Bresson,  Tel.: 0384946775